"Plus rien ne va pour vivre comme un homme droit" Vissotski
Impossible d'établir ce que le monde est devenu
Impossible de comprendre quelle place y occuper
Impossible de savoir comment se diriger, de ne plus boire, ne plus fumer
La neige brune
Tachée par l'huile des hommes,
A l'éclat terne du soleil mort
Avant sa date de péremption
Et nos pas
Ne semblent pas saisir la gravité
De la situation
La gravité qui vraiment n'est plus
Que la seule option
Nous sommes des petites hommes frêles
Qui puent l'alcool
Derrière le fil et le poteau
Ce sont les maisons ou l'on cherche
La vie
Mais on n'y trouve que le temps
Emboîté et électroménagé
Triste et guillotinant
De sa précise digitalité ;
Un scalpel au coeur troublant.
Le mensonge qui porte à portes
Ne fut qu'une arme
Pour nous diviser
Le festin gras continue dans le sang.
Celui des frères qui ont préféré partir
que de choisir
de porter un costume.
Le festin gras continue dans le sang
Le désir de vivre sacrifié
En dépressions et réhabilitations
Pour que Bell soit puissante sur les marchés.
mercredi 10 mars 2010
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