"Plus rien ne va pour vivre comme un homme droit" Vissotski
Impossible d'établir ce que le monde est devenu Impossible de comprendre quelle place y occuper Impossible de savoir comment se diriger, de ne plus boire, ne plus fumer
La neige brune Tachée par l'huile des hommes, A l'éclat terne du soleil mort Avant sa date de péremption
Et nos pas Ne semblent pas saisir la gravité De la situation
La gravité qui vraiment n'est plus Que la seule option
Nous sommes des petites hommes frêles Qui puent l'alcool Derrière le fil et le poteau Ce sont les maisons ou l'on cherche La vie Mais on n'y trouve que le temps Emboîté et électroménagé Triste et guillotinant De sa précise digitalité ; Un scalpel au coeur troublant.
Le mensonge qui porte à portes Ne fut qu'une arme Pour nous diviser
Le festin gras continue dans le sang.
Celui des frères qui ont préféré partir que de choisir de porter un costume.
Le festin gras continue dans le sang
Le désir de vivre sacrifié En dépressions et réhabilitations Pour que Bell soit puissante sur les marchés.